QUIZ actualité mars 2017 UNION EUROPÉENNE, JEUNES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL ET DÉPENSES PUBLIQUES

• le déficit public est en baisse, la dette publique est en hausse

Le déficit public s’élève à 75,9 milliards d’euros, soit 3,4 % du PIB alors qu’il était de 3,6 % en 2015. Les recettes publiques passent de 53,1 % du PIB à 52,8 % alors que les dépenses publiques sont passées de 56,7 % à 56,2 % du PIB. Le taux de prélèvements obligatoires est de 44,3 % du PIB. La dette publique s’élève à 2147,2 milliards d’euros (en hausse de 49,2 milliards d’euros), soit 96,0 % du PIB (contre 95,6 % en 2015).

• la Chine

Les exportations allemandes vers la Chine ont augmenté de 7 % pour atteindre 76 milliards d’euros. Dans le même temps, les importations de produits en provenance de la Chine ont été plus élevées de 2 % par rapport à 2015, pour atteindre 94 milliards d’euros. Avec un total de 170 milliards d’euros d’échanges, la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Allemagne devant la France (167 milliards) et les États-Unis (165). La Chine occupait la 4ème place parmi les partenaires de l’Allemagne en 2015, année pendant laquelle les États-Unis avaient doublé la France à la première place, position que la France avait occupé de manière continue de 1975 à 2014.

• plus élevée que la part des entreprises créées en 2006 et encore actives en 2011

60 % des entreprises créées en 2010 sont encore actives en 2015 alors que 52 % des entreprises des entreprises créées en 2006 étaient encore actives en 2011. Cet écart s’explique à la fois par une amélioration de la conjoncture et par le fait que les entreprises créées en 2010 ont plus souvent la forme de sociétés qu’en 2006. Toutes ces données excluent les auto-entreprises. L’INSEE montre aussi que les entreprises créées en 2010 ont conservé, en moyenne, 91 % de leurs effectifs salariés de départ (76 000 emplois ont disparu mais 56 000 ont suivi le développement des entreprises).

• plus de la moitié des personnes interrogées estiment que leur situation est aujourd’hui meilleure que n’était celle de leur famille quand ils étaient adolescents

Interrogés en 2011, 54 % des 25-66 ans estiment que leur situation est meilleure, voire bien meilleure que n’était celle de leur famille quand ils étaient adolescents. Ce taux est de 67 % pour les personnes âgées de 60 ans, il n’est que de 41 % pour celles âgées de 30 ans. L’INSEE montre aussi que 59 % des individus dont les parents « joignaient les deux bouts avec difficulté » ont aujourd’hui un revenu inférieur à la médiane alors que 44 % de ceux dont les parents n’avaient pas de difficultés sont dans cette situation

• environ un sur deux est en emploi trois ans plus tard

Ces emplois aidés ont été mis en place pour les jeunes peu diplômés et qui ne parviennent pas à s’insérer sur le marché du travail. L’étude montre que 51 % de ceux qui occupaient un emploi aidé au début 2013 sont en emploi en 2016, 46 % de ceux qui occupaient un emploi aidé occupent un emploi non aidé (37 % ont un emploi durable). Par ailleurs, 5 % de ces personnes sont en formation. L’étude montre que le taux d’emploi est le plus élevé pour ceux qui ont occupé l’emploi aidé pendant trois ans, il décroît quand la durée d’occupation de l’emploi diminue. Enfin, l’emploi aidé a parfois conduit directement à la création d’un emploi marchand traditionnel puisqu’un tiers de ceux qui sont restés trois ans en emploi aidé ont obtenu un emploi chez le même employeur par la suite.

• + 100 000 personnes

En 2013, le nombre de personnes venues vivre en France (immigrés) a excédé de 100 000 celui de personnes qui ont quitté la France pour aller vivre dans un autre pays (émigrés). Le solde migratoire a été de – 116 000 pour les personnes nées en France (même si 1/4 des personnes arrivant en France sont des personnes qui y sont nées), il a été de + 204 000 pour les personnes nées à l’étranger. En 2006, le solde migratoire était de + 112 000, il est descendu à + 30 000 en 2011. L’augmentation entre 2011 et 2013 s’explique surtout par une diminution du nombre de sorties du territoire.

• le français

En 2015, 98,6 % des élèves du premier cycle de l’enseignement secondaire (ce qui correspond au collège en France) apprenaient au moins une langue étrangère, 58,8 % en apprenaient deux. 97,3 % des élèves non anglophones apprenaient l’anglais, 33,8 % des élèves non francophones apprenaient le français. De la même façon, 23,1 % des élèves apprenaient l’allemand comme langue étrangère et 13,6 % apprenaient l’espagnol. En France, 56,7 % des élèves apprenaient deux langues, avec l’espagnol comme deuxième langue la plus souvent apprise.

• 35 %

On compte, selon Eurostat, 7,3 millions de personnes qui occupent une position de managers dans des unités de 10 salariés ou plus. 4,7 millions (65%) sont des hommes alors que seulement 2,6 millions sont des femmes. Il n’y a qu’en Lettonie que la part des femmes parmi les managers dépasse les 50 % avec 53 %, cette part est au plus bas en Allemagne, en Italie et à Chypre, avec 22 % pour ces trois pays, elle est de 40 % en France. En plus d’occuper moins souvent une position de managers, les femmes sont également moins bien payées pour ces fonctions puisqu’elles gagnent en moyenne 23,4 % de moins que les hommes managers.

• est stable

En 2015, 5,65 millions de personnes, en France, travaillent dans la fonction publique selon l’INSEE. Ce nombre a augmenté de 0,1 % par rapport à 2014 en comptant les contrats aidés et n’a pas augmenté si l’on exclut ce type de contrats. La fonction publique d’État emploie près de 2,5 millions de personnes alors que près de 2 millions de personnes travaillent pour la fonction publique territoriale et 1,2 millions sont employés par la fonction publique hospitalière. 62,2 % des employés de la fonction publique sont des femmes, ce taux est de 77,6 % pour la fonction publique hospitalière, de 60,8 % pour la fonction territoriale et de 56,0 % pour la fonction publique d’État.

• 90 %

Selon l’INSEE, on compte début 2017, 45,7 millions d’inscrits sur les listes électorales. 52,4 % d’entre eux sont des femmes, 47,6 % sont des femmes. Un tiers de ces électeurs a plus de 60 ans, un tiers a entre 40 et 59 ans et un tiers a moins de 40 ans (les 18-25 ans représentent environ 12 % des électeurs). 88,6 % de ceux qui pourraient être inscrits sur les listes parmi ceux résidant en France le sont effectivement. Ce taux est identique à celui observé en 2012, il est un peu plus bas que celui enregistré en 2007. L’inscription est un peu plus rare en ville qu’en zone rurale et l’INSEE montre aussi que les ouvriers et inactifs se réinscrivent moins souvent après une radiation (par exemple après un déménagement) que les cadres.